Jumelage Ganshoren Rusatira

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Het maandblad Jumelage nr 6 van zijn 31ste jaar

Juni 2016

donderdag 23 juni 2016 door Webcomité

„sorry, dit artikel is niet vertaald; Hieronder gaat het originele in het Frans.”

 redactiewoord: middagmalen tegen schooluitval van de armste kinderen

Met een meer regelmatig contact met de bevolking, en op verschillende niveaus, laat een jumelage inderdaad toe, onze wereld beter te begrijpen. Met de laatste e-mails van François Habimana, van de Rwandese NGO Aprojumap die de jumelageacties vergemakkelijkt, wordt het weer overduidelijk.

Bij de opvolging van de schoolrapporten van het 1ste kwartaal (het schooljaar begint daar op 1ste januari), ondervindt François dat Jean-Paul de studies „voedsel- en voedindstechnieken” niet gevolgd heeft, door gebrek aan voldoende schoolgeld; hij heeft ondertussen het „basisonderwijs” gevolgd, gratis tot 18 jaar, in een secundaire basisschool (zie artikel).

Zo vernemen wij dat de middagmalen in deze gratis basisscholen wel betalend en verplicht zijn, wat een probleem voor de arme families stelt en de sociale rol van deze scholen beperkt. Het bedrag van de maaltijden is (voor ons) niet zeer hoog, van 6 000 FRW/kwartaal (7 €) in vele scholen (bij voorbeeld de schoolgroep GS Buhimba) tot max 10 700 FRW (12 €, in GS Kinazi).

De verbetering van deze stand van zaken vereist eigenlijk niet zo veel inspanning, en onze penningmeester had al in Kongo vergelijkbare situaties gekend. Maar een denkwerk is vereist als wij - op lange termijn - deze verbetering autonoom willen maken, zonder afhankelijkheid, zoals Agnès Stiernet het prijst (zie artikel). Dit denkwerk wordt zeker nog rijker mat de samenwerking van de nieuwe voorzitster van het Rwandese Jumelagecomité, Isabelle Muhorakeye (die we groeten), die directrice is van de schoolgroep Buhimba (zie artikel). Ze vervangt de aftredende voorzitster Béata Mitali, titularis van het medische centrum, die met haar acties en gedachten zoveel jaren de jumelage gesteund heeft, hier gaat ons dankwoord voor haar.

Goed afgebakende wegen, nieuwe utdagingen voor onze vergadering van 23 juni, leve de Jumelage!

Gilles Labeeuw

↑ début de l’article ↑

Rapport de la réunion du 25 mai 2016

 Suivi des étudiants parrainés et idées d’activités à Ganshoren

Présents : Arlette et Gilles LABEEUW. Monique LEBOUTTE et Agnès STIERNET

Excusés : Henri CANART, Karima SOUISS et Josiane ROMPTEAU

1. Nouvelles de Rusatira et des étudiants parrainés

Reçu 2 e-mails supplémentaires de François au sujet des étudiants :

  • Le 1er e-mail concerne Jean Paul, un étudiant parrainé qui n’a pas pu suivre les cours de 4ème générale, car pour cette section le minerval dépasse la somme reçue. En mai, notre comité a envoyé le supplément |[voir la fin du paragraphe „étudiants parrainés” dans le jumelage de mai 2016 ]|<| François a donc rencontré l’étudiant, sa maman et le directeur de l’école vétérinaire (et de science alimentaire) de Kabutare. Il estime dommage que la maman et Jean Paul n’aient pas communiqué leur problème plus tôt au directeur, à l’APROJUMAP et/ou au comité de jumelage. Jean-Paul entrera à Kabutare en 2017

Durant l’entretien avec le directeur, ce dernier a écouté attentivement la demande de l’enfant de l’accueillir. Mais comme il a manqué 4 mois de cours, le directeur lui a conseillé de se préparer à continuer ses études l’année scolaire suivante. Tous ont convenu que Jean Paul reviendra à l’école au début de l’année scolaire 2017 pour reprendre le cursus qu’il avait choisi.

Jean Paul les a informés aussi qu’il n’était pas resté à la maison, mais qu’il a suivi les cours de 4ème HEG à Buhimba, école d’éducation de base de 12 ans [gratuite jusque 18 ans] où il avait fait ses études jusque 15 ans.

Dans ces écoles de base gratuites, on ne paie que le repas de midi, par rapport aux écoles d’internat spécialisées.

Notre comité marque son accord à la demande de François pour remplacer Jean-Paul par un autre étudiant [fait]

  • le 2ème e-mail, suite à notre réponse au 1er mail, il nous propose une utilisation des suppléments de minerval versé pour Jean-Paul : payer des repas à des étudiants démunis. En effet, la prise du repas de midi est obligatoire, un enfant paie 10.700 FRW (12 €) pour trimestre pour le repas pris à l’école, mais c’est parfois un problème pour les enfants démunis étudiant dans des établissements d’éducation de base. Notre comité est d’accord que le supplément versé pour Jean Paul soit utilisé pour le paiement de repas.

2. Bilan et programme des activités à Ganshoren

  • Bilan de la rencontre débat avec Agnès Stiernet « pour que l’on n’aie plus besoin de nous » (voir ci-après)

Bilan positif : 20 personnes présentes. La rencontre a permis e.a. à Agnès de rencontrer une ancienne compagne d’études d’infirmière, des échanges intéressants, la soirée s’est terminée par le verre de l’amitié.

  • Marché annuel à Ganshoren (10 et 11 septembre)

Le comité tiendra un stand dans une tonnelle communale le samedi 10 septembre, nous y distribuerons des flyers pour faire connaître nos activités à Ganshoren et nos réalisations à Rusatira, le CNCD, nous vendrons de l’artisanat rwandais. Agnès s’est proposée pour faire des galettes et nous serviront des verres de maracuja.

  • Promenade de la Solidarité le 18 septembre (dimanche sans voiture)

Gilles propose de refaire la promenade (départ vers 14h30) en l’agrémentant de manière ludique

  • Petits déjeuners de la Solidarité, dimanche 2 octobre : date fixée, préparation en septembre
  • Rencontre débat à la Villa en octobre ou novembre

Sujet provisoire : «lien entre pauvreté et réconciliation». Gilles contactera Lucie Bricout, étudiante qui a séjourné Rwanda et ait un mémoire sur la réconciliation, il contactera aussi les professeurs de l’école de l’Assomption de Watermael qui sont allés au Rwanda en 2106 dans le cadre de «Move with Africa».

  • les 45 ans du jumelage en 2017

L’idée d’un concours de dessins à Ganshoren et à Rusatira est maintenue. Des dates pour l’exposition à la Villa sont choisies, la secrétaire demandera l’autorisation d’organiser une exposition à la « Villa » et transmettra les propositions de dates choisies. D’après ces dates on pourra organiser l’agenda : date de rentrer des dessins, date de la sélection des dessins par un jury, date de la remise des prix, …

3. Divers

Des versements ont été faits sur le compte du jumelage :

  • la recette du bol de riz au cours du carême au collège du Sacré Cœur : 1450 €
  • collectes de Pâques à la paroisse Ste Cécile : 452 € (fr) et 37 € (néerl)

↑ début de l’article ↑

 Agnès Stiernet, infirmière au Rwanda «pour que l’on n’est plus besoin de nous»,continue l’action de l’Allumeur de réverbère du Petit Prince !

(conférence du 19 mai à La Villa)

Rwanda 1964 : Agnès, infirmière laïque et fille de médecin, répond à l’appel de Mgr Bigirumwami Le pays n’a que 2 ans d’indépendance. Mgr Bigirumwami la contacte pour lui confier une double mission : créer un dispensaire à Murunda (localité proche du lac Kivu) et faire en sorte qu’on n’ait plus besoin d’elle !

Un défi, avec un apport positif : la motivation de la population. Encouragée depuis 1959 par un curé rwandais, elle a déjà creusé les fondations pour ce dispensaire et réuni des matériaux (pierres, briques fabriquées sur place et sable). Pour encourager ce travail bénévole, une accoucheuse passe régulièrement, et reçoit les jeunes mamans et les nourrissons dans un vieux bâtiment.

Agnès arrive avec peu de matériel : 2 seringues, quelques aiguilles, une casserole pour stériliser. Elle loge à la paroisse où, seule européenne, elle apprend la langue grâce aux prêtres rwandais et découvre la culture du pays. L'arrivée d'Agnès

Un exemple : lors d’une réunion des bénévoles, un homme, Sembeba, demande «Que vient faire Agnès ici ?». Le curé répondra … 5 ans après, lors de l’inauguration du dispensaire, enfin achevé. Agnès découvre ainsi l’importance du temps et du silence, ne dire ni trop ni trop peu, et en temps voulu. Et que le mythe de l’Europe paternaliste, riche, généreuse, existe, avec le risque d’engendrer une mentalité de dépendance.

Première mission : le nouveau dispensaire. L’expérience du vieux bâtiment a été précieuse pour déterminer un plan : il faut passer de la salle de pansement à la salle d’accouchement, au labo. Il faut isoler les tuberculeux. Il faut un toit pour abriter du soleil et de la pluie les malades attendant au-dehors. Les gens venant de loin doivent s’asseoir. Outre le bâtiment principal, il y a un centre nutritionnel, une maternité.

En plus du travail des Rwandais, Agnès demande une aide européenne, mais que de malentendus : ’vous demandez de l’argent pour un dispensaire ou un hôpital? Dans un dispensaire, il n’y a pas d’accouchement’ Agnès précise la réalité du terrain, explique qu’un mot, au Nord et au Sud, peut avoir une signification différente, et elle obtient un appui.

La mission la plus délicate : comment faire pour qu’on n’ait plus besoin de moi ?

Pour les soins, dit Agnès, la relève était assurée par les écoles mises en place par le gouvernement pour former des assistants médicaux et infirmièr(e)s.

Pour le fonctionnement, il faut y inclure du temps et des moyens pour la formation sur place. Agnès donne un exemple. Le kwashiorkhor, déficit en protéines, est considéré par la population comme ’un empoisonnement’, et est soigné par des vomitifs, purges, et en mangeant des taupes. ’Bonne idée les taupes’, dira Agnès, ’mais si vous n’en attrapez pas assez, donnez du poisson, du lait, etc.’. Connaître le milieu, partir de ce qui est logique dans les traditions, est essentiel.

Pour financer le fonctionnement, plusieurs réponses existaient, comme augmenter le prix des consultations (mais ce n’est pas social), demander l’aide du gouvernement (qui a peu de moyens) ou de l’Europe (ce qui risque de créer une dépendance, certains Rwandais disant ’un garçon marié ne demande pas des haricots à sa maman’, belle définition de l’indépendance !)

Agnès propose de créer une caisse locale de développement, avec 10 matinées/an de volontariat par famille.

Elle lance à cet effet des activités de production agricole (pomme de terre, café, reboisement) et de production d’énergie (petit barrage avec turbine et panneaux solaires, fournissant de l’électricité au dispensaire et chez les habitants). L’électricité crée des emplois (laboratoire, menuiserie, soudure). Elle y ajoute notamment la valorisation de l’écorce de bananier et du bambou, qui augmente le revenu des paysans et leur permet de payer leurs soins.

Et l’autofinancement réussit : au milieu des années 1970, la caisse locale de Murunda possède un avoir de plus de 900.000 FrRw (1.000 €, 40.000 FrBe), couvrant un budget annuel d’env. 500.000 FrRw (550 €).

Le tableau-synthése d’Agnès : Un développement Global, Durable et Intégré Facteur de paix

Global, car il aborde l’ensemble du quotidien de la population. Durable, pour garantir stabilité, sérénité, paix.

Intégré à l’ensemble du plan de développement de la région, du pays.

Ce développement doit être bâti sur des principes, comme le droit à la dignité, oser croire en l’homme et ses capacités, et doit être fondé sur des valeurs sûres, comme vérité, justice, respect de l’autre.

Ceci pour valoriser l’homme face à lui-même et à la société, où tout homme a une place irremplaçable.

Il faut développer sans abîmer, peut être accepter une aide extérieure au lancement, mais sans en dépendre !

Il faut s’imprégner des mots : voir-juger(=discerner)-agir, écouter, évaluer; dialogue, respect…solidarité, fraternité,

et – pour Agnès particulièrement - Oser-croire et Aimer

Dans le «Petit Prince», l’allumeur de réverbère a reçu pour consigne d’allumer à chaque coucher du soleil. Dans notre monde, les nuits se suivent de plus en plus vite. La consigne n’a pas changé, allons-y dit Agnès !

[voir le montage de son intervention à La Villa ici Témoignages et docs ]

↑ début de l’article ↑

Nouvelles de Rusatira-Kinazi

 Un comité de jumelage rwandais élargi a été installé !...et lampe solaire OK

François Habimana de l’APROJUMAP, ‘facilitateur du jumelage’, nous a informés sur la réunion du comité rwandais du 26 mai.

1. L’idée de la restructuration du comité de jumelage

Le comité de jumelage rwandais avait déjà évoqué plusieurs fois l’idée d’une restructuration, qui permettrait d’avoir un ’comite élargi’ où la population jumelée serait représentée suivant les différents secteurs d’activités œuvrant dans la zone du jumelage. Le comité existant n’avait que les membres de secteur d’éducation et santé seulement. Et cela entraînait des délais pour certaines activités du jumelage où une concertation d’autres personnes étaient exigées, ou lorsque les gens de l’éducation étaient empêchés.

2. La composition du nouveau ’comité élargi’ (18 personnes) et du ’comité directeur’

  • l’administration locale (cfr ’jumelage communal’), avec les Secrétaires Exécutifs des secteurs Rusatira et Kinazi,
  • l’éducation, avec 4 représentants des
    • écoles secondaires avec internat [NDLR par ex. Lytec, Lycée Kiruhura]
    • écoles d’éducation de base de 12 ans [NDLR gratuites jusque 18 ans]
    • écoles d’éducation de base de 9 ans [NDLR gratuité jusque 15 ans]
    • et des enseignants,
  • la santé, avec 2 représentants des centres de santé : Rusatira [NDLR Béata Mitali ex-présidente] et Rubona.
  • les représentants des églises (4) : Catholique, Pentecôte (ADEPR), Islam, Adventiste
  • les représentants des autres groupes cibles du Jumelage (4) :
    • coopératives,
    • anciens boursiers parrainés (un bénéficiaire du crédit bourse universitaire)
    • les experts avec expérience dans les actions du jumelage
    • les bénéficiaires des projets sociaux (Amis d’ATD)
  • l’APROJUMAP, avec un agent des projets (agronome/assistante sociale) et le chargé des jumelages [NDLR François] Les membres du comite élargi sont appelés à travailler comme équipe pour mieux développer les relations entre Rusatira/Kinazi et Ganshoren. Ils représentent les différents secteurs d’activités qui représentent la population […]. Par consensus des membres et pour le bien du jumelage, un nouveau secteur d’activité peut être intégré.

Le comité élargi se réunit 2 fois par an et en cas de besoin, donc en début d’année pour le bilan d’activités de l’année écoulée et la mise au point des activités de l’année nouvelle, ainsi qu’en milieu d’année pour évaluer les activités.

A la même réunion de ce 26 mai, un ’comité directeur’ a aussi été élu. Il est composé de :

Madame Isabelle Muhorakeye, présidente, directrice du Groupe scolaire Buhimba

Pasteur Viateur Harindintwali, vice président, président de RUDACO Rusatira Daily Cooperative <br> Le nouveau comité directeur du Jumelage <br> Athanase, Isabelle, Viateur, Bernadette, Vital

Mme Bernadette Nyinawumuntu, secrétaire trésorier, enseignante à l’école primaire de Kiruhura

Monsieur Athanase Mbyayingabo, Conseiller, Secrétaire Exécutif, secteur administratif Rusatira

Monsieur Vital Migabo, Conseiller, Secrétaire Exécutif, secteur administratif Kinazi.

[NDLR assistés par François Habimana, APROJUMAP]

Le comité est élu pour un terme renouvelable de 3 ans. Il poursuivra ses réunions trimestrielles. Ensuite, les nouvelle et ancienne présidentes du comité ont pris la parole pour saluer l’événement.

Poursuite de la réunion, e.a. sur l’utilisation des colis amenés par Lucie Bricout (avec lampe solaire)

  • étudiants parrainés : remplacement de Jean-Paul; coût des repas dans l’enseignement gratuit (voir éditorial) (voir aussi)
  • matériel reçu du comité de Ganshoren [NDLR lunettes, bougies d’Amnesty, lampe solaire Scheider] : les participants ont remercié Ganshoren pour ce matériel important pour la population. On a testé la lampe solaire au centre de santé de Rusatira. Elle fonctionne tout à fait […] et est très utile aux institutions qui travaillent pendant la nuit comme les centres de santé et écoles d’internat, surtout lorsqu’il y a coupure électrique. Le comité a pris en considération les institutions suivantes pour leur fournir ces lampes en priorité : centre de santé de Rubona, poste de santé de Kinazi et Groupe scolaire de Maza qui n’a pas du courant électrique [NDLR à ajouter aux petits projets]
  • les lunettes seront distribuées par le centre de santé de Rusatira aux pauvres incapables de payer le ticket modérateur de 1000 FRW (1,2 €) demandé pour recevoir actuellement des lunettes dans les centres de santé.


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